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Blog d'une mère (un peu) extraterrestre

Blog d'une mère (un peu) extraterrestre
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16 avril 2011

Meuuuh!

Ce qu'il y a de vraiment bien avec la télé c'est que ça nous fait rêver de chose qu'on a pas. En ce moment sur artv: Sexe Sans Frontières... 

Et dès qu'on devient mère, le joli garçon qui nous regardait du coin de l'oeil dans l'autobus s'est transformé en vieille dame de 85 ans qui, à défaut de nous regarder, se remémore avec nostalgie ses jeune années de nouvelle mère... C'est une roue qui tourne. C'est triste mais en même temps c'est la vie et c'a l'avantage, quand même, de nous éviter les malaises à devoir sourire poliment au laideron (sans vouloir vexer personne) qui venait vous emmerder quand vous fumiez une clope, vos écouteurs sur les oreilles, le volume dans le tapis avec écrit sur votre front « Ne pas déranger, DÉGAGE CONNARD » . Par contre dans les bars c'est autre chose, parce que je crains que la réponse la plus sensuelle à « Que fais-tu dans la vie? » ne soit pas « Vache laitière! »

Bonne nuit! xoxo 

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25 février 2011

Tant de mots pour te dire simplement: Je t'aime.

Quand je le regarde dormir, presque caché dans sa couverture trop grande pour lui; Quand il se fâche parce qu'il est trop grand pour son petit corps; Quand il sourit sans vraiment trop savoir pourquoi; Quand il pleure parce qu'il veut dormir avec maman et pas dans son lit, je comprends que j'ai la plus grande confiance au monde qui m'est confiée. Je comprends l'importance de la confiance qu'il a en moi, parce que je suis sa vie et tout ce qui existe dans son monde. Un jour, je serais cette mère ingrate qui ne comprends rien à rien... Mais c'est encore loin, une chance. Pour l'instant je me satisfait dans ses regards, ses grimaces et ses câlins. 

Aujourd'hui, avec ce nouveau rôle que je joue, je comprends ce qu'est l'amour inconditionnel. C'est quelque chose que je ne connaissais pas avant de l'avoir dans ma vie. Mais quand je le tient dans mes bras, je comprends qu'il a autant besoin de moi que j'ai besoin de lui... Et dans ses moment là je souris, bêtement, comme si je venais de me raconter une blague juste pour moi. À chaque fois c'est comme si je réalisai que maintenant il y a quelqu'un qui compte sur moi pour survivre, comme si je ne le savais pas de fois en fois. Et des fois ça me fait pleurer, parce que j'ai peur d'échouer, d'avoir 59.5%.

Juste assez pour me faire dire, dans 15 ans, que je ne comprends rien à la vie, que ma date d'expiration est dépassé depuis longtemps et que j'ai gâché sa vie. Mais pour l'instant je me satisfait dans ses regards, ses grimaces et ses câlins... Et c'est juste assez pour me rassurer. 

17 février 2011

9 mois plus tard, le résultat d'un matin coquin.

Entre le petit + sur le test et ce résultat de division cellulaire, il y a tout un monde. Mais surtout 9 mois. 40 semaines à se demander ce qui nous attends; trop de fois se faire toucher le ventre en se faisant demander « Et puis, la grossesse, ça passe bien? » ; Beaucoup de questionnement à savoir quel genre de parents nous sommes.

Il y a "Les Autres". Les mères (qui ne sont pas la mienne, parce qu'elle est encore la seule autre personne de ce monde, mis à part moi, à savoir ce qui est bon pour sa fille)  qui savent tout sur tout et surtout sur toi et ce qui est bon pour toi. Celle qui me font me rendre compte qu'un trop grand pourcentage de la population n'a pas appris à se mêler de ses affaires. Quand elles te disent que ta grossesse est la plus belle chose qu'une femme peu vivre, moi je me suis dit qu'entre les vomissement, les contractions, les vergetures et les envies soudaine de nourriture ennemie des nutritionniste, je n'avais pas vraiment trouver le "Cloud #9". (J'en suis vraiment venue à me demander si elles n'avaient pas passé leur 9 mois dans un coma profond) 

Il y a aussi: Mon corps qui changeait (trop, pour le taux d'hormones qui rageaient en moi), les visites ultra-supra-méga géniale chez Mr. le Doc, les regards méprisant parce que j'ai l'air trop jeune pour porter la vie (et encore moins pour m'en occuper), Les "tu va voir, un enfant, ça change une vie" (je ne me surprendrais plus jamais à me dire "Pffff, voyons ça doit pas être si pire que ça" )...

Mais 40 semaines plus tard, je tenais mon petit bébé dans mes bras et j'avais (presque) tout oublié. 

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